Avant même qu’il soit né, l’on entend déjà parler de devoir se séparer de ce futur bébé ; que ce soit pour préparer son entrée en collectivité ou seulement pour le déposer délicatement dans les bras des proches impatients. Gardons à l’esprit qu’avant de se séparer, il est nécessaire de se rencontrer !

Un lien qui se crée

Bébé est arrivé, enfin. De longs mois à y penser, à s’y préparer, à réfléchir tout son environnement, à anticiper ses futurs besoins, à ressentir de nouvelles sensations de présence, et de nouvelles craintes. Et puis ça y est, en quelques instants, tout devient réalité. Fini les fantasmes, les suppositions, l’imaginaire poétique et idyllique. Le « petit-nous » est arrivé. En une fraction de seconde, l’on peut sentir comme tout est différent. Le parent devient d’un seul coup, responsable d’un autre ; un autre qui compte sur lui pour rester en vie et s’épanouir.

Le lien se construit petit à petit. Pendant les longs mois de grossesse mais aussi lors des premiers moments partagés, des premiers regards échangés, des nouvelles sensations vécues ; comme lorsque bébé referme pour la première fois sa main sur votre doigt. Ce lien si délicat, si fragile, et si facilement mis à mal par les premières difficultés.

Se préparer

Et voilà qu’il va déjà falloir se séparer. Classiquement, cette situation sera prévue et anticipée pour la reprise du travail de la maman. Néanmoins de nombreuses autres séparations peuvent avoir lieu. Je pense aux parents qui vont devoir affronter des turbulences telles que la maladie, l’hospitalisation de la maman ou du bébé, un décès dans la famille, etc. La vie nous réserve certaines fois des aléas provocants précocement les premières séparations.

Anticiper cette étape pourrait néanmoins permettre d’en atténuer les difficultés. Plus chacun sera préparé et plus la séparation sera aisée. Difficile en effet de penser à cela alors que bébé est en nous à tout instant. Insensé ensuite de l’imaginer lorsqu’il vient tout juste de trouver son premier refuge au creux des bras parentaux. La tâche est ardue que de se dire que cet instant viendra où d’autres bras le porteront.

Et pourtant. Tant de choses pourraient être mises en place pour faciliter cela. Pour l’enfant tout d’abord. De son côté il aura besoin de sentir que ses parents sont sereins et en confiance ; de les voir sourire à cette personne-relais, d’être confié dans ses bras directement plutôt que posé sur un tapis froid. Ce préalable n’est pas une évidence. Le parent s’il ne se sent pas confiant, devrait pouvoir trouver une écoute, un soutien pour l’y aider.

Faciliter la séparation pour bébé

Le doudou bien sûr aide à la séparation. Il porte en effet les repères de l’enfant avec lui. Il est garant de la présence rassurante de l’odeur de la maison, des sensations habituelles (douceur de la peluche, étiquette, etc).

Être accompagné avec les même rituels est réconfortant. Cela peut se faire si l’on prend le temps. Une arrivée en douceur, un échange suffisant entre « grands » pour se transmettre les habitudes de cet enfant. Le respect du délai nécessaire à chacun pour trouver de nouveaux repères, pour se sentir en confiance, pour s’attacher aussi ; est garant d’une séparation plus apaisée et d’un accueil favorable au bon développement de l’enfant.

Trouver son rythme en tant que parent

Du côté des parents, mais également des professionnels, ce rituel de la séparation est loin d’être anodin. Les professionnels se doivent d’avoir une posture aimable, chaleureuse, réconfortante à toute épreuve. Quel défi ! Les parents quant à eux sont divisés. Le rythme effréné du travail, des transports, des injonctions de performance, de consommation, de perfection ; les réseaux sociaux, les médias, la famille ainsi que la pression d’une parentalité bienveillante ou encore épanouissante.

La séparation n’apparaît alors pas forcément comme un souhait. Mais tous doivent faire avec, et chacun fini par se taire malgré son mal-être. Il me semble qu’en parler serait la première chose à faire. Accepter les pleurs de ce bébé a qui on demande beaucoup, et simplement le réconforter dans des bras chaleureux. Entre professionnels cela prend la forme d’analyses de pratiques bien souvent. Néanmoins en parler avec les familles accompagnées me parait également intéressant. Enfin, j’encourage chaque parent à libérer son cœur et ses pensées de chaque difficulté.

Ainsi les séparations pourraient se vivre pour chacun de la façon la plus apaisée possible.

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